Louis IX, appelé « le Prudhomme » ou « Saint Louis », est le 9e roi de France capétien. Il est né le 25 avril 1214 et mort le 25 août 1270. Il régna pendant plus de 43 ans, de 1226 jusqu’à sa mort. Considéré comme un saint de son vivant, il est canonisé par l’Église catholique en 1297.
Louis IX, également connu sous les sobriquets de « le Prudhomme » ou « Saint Louis« , fut le neuvième souverain de la dynastie capétienne à siéger sur le trône de France. Né le 25 avril 1214, il commença son règne en 1226 et le poursuivit pendant plus de quatre décennies, jusqu’à son trépas survenu le 25 août 1270. Célébré pour sa sagesse, sa justice et sa piété, il fut considéré comme un saint de son vivant et canonisé par l’Église catholique en 1297. Il est le l’ancêtre d’Henri IV de France.
Qui est Louis IX ?
Le jeune Louis IX, appelé par la suite « le Prudhomme » ou « Saint Louis« , est élevé dans la foi et la rigueur par sa mère, la royale Blanche de Castille. Alors qu’il n’a que 12 ans, il monte sur le trône royal après le décès de son père, Louis VIII, dit « le Lion ». Cependant, sa mère assure la régence du royaume jusqu’à ce qu’il atteigne l’âge adulte. Bien que jeune, Louis IX démontre une remarquable maturité et une sagesse précoce lors de son sacre à Reims, à l’âge de 12 ans.
Alliances du roi Louis IX
En l’année 1226, alors que la reine Blanche de Castille cherchait à maintenir la paix du royaume, certains seigneurs mécontents la contraindirent à participer à des négociations. Pour calmer Philippe Hurepel, demi-frère du défunt roi Louis VIII, elle décida de lui offrir les somptueux châteaux de Mortain et Lillebonne. Le jeune roi Louis IX, poursuivant le même objectif de paix, promit de marier son frère Jean à la fille de Pierre Mauclerc et obtint en gage les cités d’Angers, Le Mans, Baugé et Beaufort-en-Vallée. De plus, il scella la paix en promettant le mariage de son frère Alphonse avec une fille d’Hugues X de Lusignan.
En juin 1227, le roi déterminé conclut une trêve avec le roi d’Angleterre Henri III et ainsi, au début de l’été, il dirigeait avec fierté un royaume en paix, apaisé par ses actions diplomatiques.
Mariage de Louis IX avec Marguerite de Provence
En 1234, le roi Louis IX de France se lie d’amour avec Marguerite, la jeune princesse provençale. Leurs noces sont célébrées dans l’allégresse, et Marguerite est immédiatement couronnée reine. Toutefois, le saint roi respecte les coutumes de l’Église et passe les premières nuits de son union sacrée à prier et à consacrer son amour à Dieu. Il ne consomme le mariage qu’après avoir mis son âme en paix avec sa foi dévouée.
Fin du conflit avec le roi Henri III d’Angleterre
Henri III, le roi d’Angleterre, un ennemi redoutable pour Saint Louis et la monarchie française, exigeait la restauration des terres françaises jadis détenues par ses ancêtres, telles que l’Aquitaine et la Normandie. Il déclara donc la guerre au royaume de France. Le 4 mai 1242, sous les yeux éblouis de la couronne française, Louis IX dirigea la première offensive contre le roi anglais. Il était à la tête d’une armée de 1 000 chariots, 4 000 chevaliers et 20 000 écuyers.
Le 20 juillet, les forces françaises arrivèrent devant la forteresse de Taillebourg, où les deux armées allaient bientôt se rencontrer pour une bataille déterminante. Le lendemain, les deux forces étaient séparées par la Charente, mais les Anglais avaient rapidement tenté de prendre l’armée française à revers en passant par le pont reliant Taillebourg à Saintes. Cependant, leur stratégie échoua et Louis traversa le pont pour entamer la bataille devant Saintes. Les forces anglaises furent défaites et contraintes de fuir, et le 24 juillet, Louis s’empara de la ville, mais le roi d’Angleterre avait déjà fui.
Un an plus tard, le 12 mars 1243, après plusieurs défaites, Henri III demanda une trêve de 5 ans à Louis IX. Ce n’est que 10 ans plus tard, en 1253 et en 1254, que Louis autorisa Henri à se rendre en France pour visiter l’abbaye de Fontevraud, la nécropole de ses ancêtres, où se trouvaient les reliques de saint Edmond. C’est à ce moment que les deux rois nouèrent une solide amitié qui donna naissance à un traité de paix durable.
Bien que Henri refusât de renoncer à ses droits sur les territoires de ses ancêtres en France, les négociations aboutirent finalement le 28 mai 1258, avec la signature du traité de Paris. Henri III renonça à ses revendications concernant la Normandie, l’Anjou, la Touraine, le Maine et le Poitou, et Louis IX lui accorda les fonds nécessaires pour entretenir 500 chevaliers pendant deux ans, ainsi que les revenus de l’Agenais et ses domaines dans les diocèses de Limoges, Cahors et Périgueux. Avec ce traité, la paix fut restaurée entre les deux royaumes et leurs souverains devinrent des amis fidèles jusqu’à la fin de leurs jours.
La septième croisade
Lorsque les jours se firent plus sombres et que les souffrances s’accumulèrent pour le roi, son corps faiblissait de plus en plus. Le 10 décembre 1244, il contracta une dysenterie virulente et tomba gravement malade. Ce fut un véritable tourbillon de peurs et d’incertitudes pour tous, car leur monarque chéri était sur le point de les quitter pour toujours.
Mais alors que tous avaient abandonné tout espoir, un miracle se produisit. Louis, contre toute attente, retrouva la santé et le courage de se relever. Dans un élan d’ardeur spirituelle, il fit le vœu de partir en croisade pour défendre la foi.
Le 12 juin 1248, le roi se rendit à Saint-Denis, où il prit solennellement l’oriflamme, symbole de sa mission sacrée. Il désigna alors sa mère comme régente du royaume pendant son absence.
Au milieu du mois d’août 1248, Louis et son épouse Marguerite de Provence, ainsi que ses frères Robert d’Artois, Charles d’Anjou et Alphonse de Poitiers, arrivèrent à Aigues-Mortes, prêts à entamer leur périple. Une armée de guerriers, forte de 25 000 hommes et 8 000 chevaux, les accompagnait dans cette aventure pleine d’incertitudes.
Le 17 septembre 1248, Louis débarqua sur les rivages de Chypre, où il passa l’hiver avec son armée jusqu’au 30 mai 1249. Puis, il se dirigea vers Damiette, qu’il prit d’assaut le 5 juin. Tout au long de son voyage, les attaques de l’émir Fakhr-ad-Din Yusuf ne cessaient de se faire plus fréquentes, mais les croisés, avec courage et détermination, poursuivirent leur route vers Le Caire.
La bataille de Mansourah éclata bientôt, opposant les croisés de Louis IX à la ruse militaire des musulmans. Le 9 février 1250, même s’ils remportèrent une victoire, les croisés sortirent très affaiblis de la bataille. Finalement, ils furent défaits le 6 avril 1250 à la bataille de Fariskur, et le roi fut fait prisonnier. Cependant, il fut libéré contre une rançon de 400 000 besants.
Au printemps 1253, Saint Louis apprit la nouvelle de la mort de sa mère, survenue le 27 novembre 1252. Après plusieurs jours de deuil, il décida de rentrer en France, et le 24 avril 1254, il rembarqua d’Acre pour rentrer en France.
La huitième croisade
Le royaume de Saint Louis, ébranlé par l’échec de la septième croisade, sent le poids de la déception. Pourtant, au cœur de l’été 1266, alors que les souvenirs de cet épisode douloureux sont encore frais, le roi décide de se lancer dans une nouvelle aventure. Il annonce à voix basse au pape Clément IV qu’il se met en quête de la huitième croisade.
La situation politique et militaire en Méditerranée orientale a évolué, rendant cette décision inévitable. Le frère du roi, Charles d’Anjou, a pris place sur le trône de Sicile et la région peut ainsi devenir une base d’opérations plus sûre et plus proche de Chypre. Saint Louis embarque alors pour une brève escale en Sardaigne, avant de débarquer enfin à La Goulette, près de Tunis, prêt à conquérir de nouvelles terres.
Mort de Louis IX
Le roi Louis IX, épuisé par sa lutte constante pour défendre son royaume et poursuivre sa mission de croisade, se trouve soudainement confronté à un nouveau défi. Une épidémie dévastatrice de dysenterie se répand parmi ses hommes, affaiblissant l’armée au moment où elle en a le plus besoin. Malgré ses efforts pour protéger ses troupes et les soigner, la maladie finit par emporter le roi lui-même. Après 43 années de règne marquées par le courage et la détermination, Louis IX s’éteint tragiquement à Carthage, laissant son fils Philippe III lui succéder sur le trône.