Keu, le vaillant chevalier, est connu dans tout le royaume des Légendes Arthuriennes pour sa bravoure et son dévouement envers le roi Arthur. En tant que sénéchal du souverain, il est responsable de l’ordre et de l’harmonie à la cour royale. Son nom est synonyme de force et de loyauté, et est souvent chanté dans les chansons des troubadours et des ménestrels qui racontent les exploits des chevaliers de la Table Ronde.

Laissez-moi vous conter l’histoire de Keu, également connu sous le nom de Keu le Grand, un chevalier intrépide au sang chaud qui a accompli maints exploits au cours de sa vie. Il est souvent l’un des compagnons d’armes de Bedwyr, un autre chevalier renommé de la cour du Roi Arthur.

Mais le destin de Keu était déjà tracé avant sa naissance. Merlin, le grand enchanteur, l’a retiré des bras de ses vrais parents, Uther et Ygraine, pour le confier à Antor, le père adoptif de Keu, qui l’a élevé comme son propre fils.

Un jour, lors d’un tournoi, Arthur, qui servait alors d’écuyer à son frère Keu, perdit l’épée de ce dernier. Pour remédier à cette situation, Arthur retira l’épée d’une pierre mystique pour la remplacer. Keu tenta tout d’abord de devenir le roi des Bretons en prétendant avoir retiré Excalibur lui-même, mais il finit par reconnaître Arthur comme son roi légitime, en qui il avait toute confiance.

Keu et Bedivere ont ensuite aidé Arthur à vaincre le Géant du Mont Saint-Michel, grâce à leur courage et à leur vaillance. Keu est non seulement un chevalier émérite, mais il est également le comte d’Anjou et le sénéchal d’Arthur, un homme de confiance à qui le roi peut se fier en toute occasion.

Ainsi, Keu le Grand a laissé son empreinte dans l’histoire de la Grande-Bretagne et est resté dans les mémoires pour ses nombreuses aventures et ses prouesses légendaires.

Keu, bien qu’il soit un Chevalier de la Table Ronde, est loin de posséder les qualités chevaleresques que l’on pourrait attendre. C’est avant tout grâce à son statut de frère nourricier du roi Arthur qu’il est toléré à la cour. Cependant, malgré son caractère méprisant et vantard, il peut être considéré comme un personnage ridicule, lâche ou traître.

Dans ce royaume où les femmes sont protégées avec ferveur, Keu commet l’impensable en giflant une jeune pucelle sous les yeux de Perceval. Mais cela ne suffit pas à ébranler sa confiance en lui. C’est seulement après avoir été désarçonné de son cheval par Perceval qu’il commence à prendre conscience de ses erreurs.

C’est également Yvain, qu’il avait l’habitude d’insulter, qui mettra fin à sa prétention en le vainquant lors d’un combat singulier. Keu apprendra alors, à ses dépens, que l’arrogance ne mène à rien et qu’il est important d’avoir des valeurs chevaleresques pour mériter sa place à la Table Ronde.

La vie de Keu s’est éteinte sous les coups fatals de Gwyddawg, plongeant ainsi dans le désespoir tous ceux qui l’aimaient. Cependant, la flamme de la vengeance brûlait ardemment dans le cœur d’Arthur, qui jura solennellement de faire payer au meurtrier de son ami le prix de son crime odieux. Animé par une détermination sans faille, Arthur pourchassa Gwyddawg jusqu’aux confins les plus reculés de la terre, et, après un combat acharné, triompha finalement de son ennemi juré, libérant ainsi l’âme de Keu de l’emprise du mal.