Henry Morgan, né le 24 janvier 1635 et mort le 25 août 1688 en Jamaïque, est un corsaire, flibustier et l’un des plus fameux pirates boucaniers. Tueur cruel et sanguinaire, il est l’un des capitaines les plus craints des Caraïbes. Malgré son lourd passé de pirate, il est finalement nommé gouverneur de la Jamaïque à la fin de sa vie.

Henry Morgan

Henry Morgan, né sous un ciel clair et étoilé dans le mois de janvier 1635, était un flibustier sans merci et un chef redouté des mers cristallines des Caraïbes. Il était connu pour son esprit de stratège infaillible, sa cruauté sans égale et sa soif insatiable d’or et de gloire. Mais malgré sa réputation de pirate sanguinaire, les dieux semblaient sourire sur sa vie, et à la fin de sa course effrénée sur les océans, il fut élevé à la dignité du gouverneur de la Jamaïque, où il repose paisiblement depuis le jour de sa mort, le 25 août 1688.

Qui est Henry Morgan ?

Une histoire incroyable se cache derrière Henry Morgan, l’un des plus fameux corsaires, flibustiers et pirates boucaniers de tous les temps. On raconte que cet homme inflexible a été enlevé à Bristol alors qu’il n’était encore qu’un enfant, et vendu comme esclave à la Barbade. Mais il a refusé de rester enchaîné. Il a fait preuve d’une détermination sans faille pour fuir et rejoindre la Jamaïque.

En 1666, la chance a souri à Henry Morgan lorsqu’il a été choisi pour commander un navire lors de l’expédition d’Edward Mansfield visant à capturer l’île de New Providence. Cependant, quand Mansfield a été capturé et tué par les Espagnols, Henry Morgan a pris les rênes, devenant ainsi l’amiral de la flotte.

Ce n’était que le début de sa légende de pirate des Caraïbes.

Exploits de Henry Morgan

Dans le printemps 1665, le légendaire Henry Morgan, commandant en chef des flibustiers les plus redoutables des Caraïbes, a remonté le fleuve San Juan de Nicaragua en quête d’aventure et de trésors. Il a fait trembler la ville de Granada en dévoilant sa force impitoyable et en s’emparant d’un butin considérable.

En 1668, sur ordre de Sir Thomas Modyford, gouverneur de la Jamaïque, Morgan a embarqué à bord d’un navire en direction de Cuba, à la recherche de renseignements sur une possible attaque contre leur île. Armé de son courage et de ses 500 hommes loyaux, il a incendié les rues de la ville, causant la mort de nombreux marins et civils, tout en mettant la main sur des informations précieuses.

Comme commandant en chef de tous les navires de guerre de Jamaïque, Morgan était autorisé à mener des attaques contre les possessions espagnoles, et à conserver le butin de ses raids. Il a alors parcouru les côtes cubaines, conquis l’île Santa Catalina, assiégé le fort San Lorenzo, et en 1671, il a infligé une défaite écrasante à l’ennemi lors de la bataille de Mata Asnillos et a pris d’assaut la fière ville de Panama.

Gouverneur de la Jamaïque et mort de Henry Morgan

La captivité d’Henry Morgan en Angleterre fut une période sombre de sa vie d’aventurier. Cependant, sa bravoure et son audace n’ont pas tardé à être récompensées lorsqu’il fut fait chevalier par le roi Charles II en 1674. De retour en Jamaïque, il a commencé à cultiver les champs dorés des plantations de sucre que la dynastie Stuart lui avait accordées. Morgan a également pris les rênes du gouvernorat en 1684. Malgré les tourments de son corps affaibli par des années de débauche, il est resté un pilote intrépide jusqu’à sa mort, le 25 août 1688.

Henry Morgan
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