Élisabeth Ire, née le 7 septembre 1533 et morte le 24 mars 1603, est reine d’Angleterre et d’Irlande de 1558 à sa mort.
La majestueuse Élisabeth Ire, née sous les astres de septembre 1533, a régné sur l’Angleterre et l’Irlande avec grâce et sagesse de 1558 jusqu’à son dernier souffle, le 24 mars 1603.
Qui est Élisabeth Ire ?
La naissance d’Élisabeth, la cinquième et dernière reine de la dynastie Tudor sur le trône anglais, fut marquée par les tourments de la couronne. Fille du roi Henri VIII, Élisabeth fut privée de son titre de princesse lorsque sa mère, Anne Boleyn, fut exécutée alors qu’elle n’avait que trois ans. Elle vit alors sa cousine Jeanne Grey hériter de la succession royale via une lettre patente d’Édouard VI. Cependant, cette nomination fut perçue comme une trahison et aboutit à l’exécution de Jeanne Grey. Ce fut alors Marie Tudor, demi-sœur d’Élisabeth, qui monta sur le trône en 1553, mais c’est finalement Élisabeth qui lui succéda en 1558. Marie Tudor fut elle-même exécutée en 1587, laissant Élisabeth régner sur l’Angleterre et l’Irlande jusqu’à sa mort en 1603.
Relations extérieures avec Élisabeth Ire
Sous le règne d’Élisabeth Ire, l’Angleterre était confrontée à une conjoncture politique complexe. Alors que les puissances étrangères, comme la France et l’Espagne, n’acceptaient pas le protestantisme qu’elle représentait, Élisabeth rêvait pourtant d’exploits plus grands. Elle nourrissait une ambition de conquête de nouveaux horizons et de découvertes, mettant en concurrence l’Angleterre avec les grands empires coloniaux de l’époque.
Elle tenta tout d’abord de faire du commerce, mais l’attaque de sa flotte par les Espagnols à San Juan de Ulúa mit en évidence que seul un affrontement direct pourrait leur permettre de prendre pied sur les mers. Cependant, deux événements clés vinrent bouleverser la situation. En France, le massacre de la Saint-Barthélemy entraîna une guerre civile qui permit à l’Angleterre de reprendre son souffle. Et aux Pays-Bas, Guillaume d’Orange lança une révolte contre l’Espagne, scellant ainsi les destinées de l’Europe et du monde.
Sous le règne d’Élisabeth, les corsaires « sea dogs » ont été dépêchés pour faire voler en éclats les communications de l’Espagne avec l’Amérique. Francis Drake, l’un des plus grands marins anglais, s’est lancé dans un périple à travers les mers, entamant le premier tour du monde anglais entre 1577 et 1580, tandis que le but ultime était de bâtir une puissance coloniale plus forte que celle de l’Espagne.
Lorsque les Espagnols ont tenté de se venger en 1588 en envoyant une énorme flotte, appelée l’Invincible Armada, elle a été défaite et a perdu les deux tiers de son armée. Même après la mort de Drake en 1596, Élisabeth a consolidé la place de l’Angleterre en mer.
L’impératrice anglaise s’est alors mise en quête d’accomplir les tâches nécessaires pour la plus grande conquête anglaise de tous les temps : la colonisation de l’Amérique du Nord.
Mort d’Élisabeth Ire
Le 24 mars 1603, l’ère d’Élisabeth s’achève alors que la reine tire sa dernière respiration et que le monde s’assombrit. Sous son règne, l’Angleterre a connu une transformation profonde, devenant une puissance maritime et commerçante, et laissant une empreinte indélébile dans l’histoire. Mais aujourd’hui, c’est la fin d’un chapitre et le début d’un autre, car Élisabeth Ire n’est plus.